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QUI SOMMES-NOUS ?

Passer de la réflexion à l'acte

Nous sommes des amoureux de la nature et de la biodiversité !

Image de David Marcu

Après le cri historique sur le dangereux déclin de la nature lancé par des scientifiques et le Ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot en 2017, Frédérique Tuffnell alors députée de la 2ème circonscription de la Charente-Maritime a proposé à des acteurs locaux et à des passionnés de la biodiversité de créer un colloque annuel pour expliquer et lancer le débat du dangereux déclin de la biodiversité.

Jean-Marie Gilardeau 

5ème Vice-président de la Communauté d’agglomération de Rochefort Océan, ancien enseignant de droit rural à la faculté de Poitiers, Président de la Fédération des Associations Syndicales des Marais et son épouse Annie qui a eu une belle carrière au sein de l’université de Poitiers, ont été les premiers à ses côtés pour documenter de façon rigoureuse les thématiques abordées sur les questions d’eau et de biodiversité. Il est Vice-Prédisent et Annie Gilardeau Secrétaire.

 

Michel Métais

Ancien Directeur de la Ligue de Protection des Oiseaux et ancien Président des Réserves Naturelles de France n’a pas tardé à rejoindre l’aventure.  Son engagement est connu de longue date et son envie de transmettre est restée intacte. Il est nommé Vice-président.

Virginie Roussellot

Gestionnaire des Gites de Beaulieu où elle protège la cistude, elle est passionnée de biodiversité. Elle est nommée Secrétaire.

 

Camille Coussy-Vetel

Cadre au sein de la Communauté d’agglomération de Rochefort Océan, passionnée aussi de nature. Elle est nommée Trésorière.

 

L’association les Universités de la Biodiversité est créée donc en avril 2022.

La Présidente est  Frédérique Tuffnell

Ancienne députée de Charente-Maritime, Vice-Présidente de Ramsar France. Rapporteur de la mission d'évaluation de la loi du 8 août 2016 sur la biodiversité la nature et les paysages, rapporteur de la mission d'information sur la protection des zones humides face à l'impact du changement climatique et auteur avec Jérome Bignon, Jean-Marie Gilardeau, Jean-Pierre Thibault du rapport intitulé "Terres d'Eau Terres d'avenir".

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2018

J’ai souhaité lancer ces premières Universités de la Biodiversité à Rochefort pour partager avec vous ma préoccupation de la préservation et de la reconquête de la biodiversité. Ce terme désigne la diversité du monde du vivant : nature, faune, flore, diversité des espèces, diversité biologique et diversité des milieux “des écosystèmes”. Mais de nombreuses espèces sont cependant menacées, en raison des pressions qu'exercent les activités humaines sur leurs habitats.
 

Le point inquiétant est celui de la rapidité des extinctions que les scientifiques observent. En effet, la biodiversité disparaît à un rythme 100 à 1000 fois supérieur au rythme d’extinction naturelle. Et, malheureusement, les espèces se différencient et se créent beaucoup trop lentement pour soutenir le rythme imposé par leur destruction. Cette érosion de la biodiversité n'est pas due à une catastrophe physique mais principalement aux activités de l'être humain.
 

Nicolas Hulot l’a rappelé dernièrement en poussant son cri d’alarme : “On constate une diminution de 30 % du nombre d’oiseaux en France depuis quelques années, et de 80 % du nombre d’insectes à l’échelle européenne (...) le dernier grand rhinocéros blanc mâle du Nord de l’Afrique a disparu. Cela ne provoque chez moi, ni peine, ni colère, mais de la honte. J’ai honte que nous portions la responsabilité de la 6e extinction de la biodiversité. Plus on réduit la biodiversité, plus on restreint nos options pour faire face à l’avenir. Il y a des tragédies invisibles, et silencieuses dont on s’accommode tous les jours”.


Parce que l’humanité a une communauté d’origine avec le vivant, parce que nous devons réfléchir à préserver la biodiversité pour préserver notre avenir, et comprendre aussi la résilience des écosystèmes face au changement climatique, je vous invite à découvrir nos ateliers animés par de nombreux acteurs et experts de ces sujets.

2019

Les Universités de la Biodiversité sur le thème de la ressource en eau.

 

La 2e édition des Universités de la Biodiversité vient de s'achever à Rochefort, et je tiens à remercier le public d'être venu nombreux au Palais des Congrès de Rochefort, les élus du Département, les acteurs locaux, les experts sur les questions de l'eau, les présidents et administrateurs d'associations, les chefs d'établissements, les lycéens, les écoliers... etc.

Nous sommes tous concernés !

Après le cri d’alarme historique sur le déclin de la nature lancé en mai dernier par les experts de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), la création de l’Office Français de la Biodiversité né de la fusion de l’Agence Française de la Biodiversité (AFB) et l’Office National de la Chasse et la Faune Sauvage (ONCFS), les fameux rapports du GIEC ou encore l’actualisation des listes rouges de l’UICN, nous connaissons bien aujourd’hui les menaces qui pèsent sur la biodiversité.

 

Elles appartiennent à 5 grandes familles et sont les mêmes en France et dans le monde entier

  1. L’artificialisation des sols

  2. Le changement climatique

  3. La surexploitation des ressources

  4. Les pollutions

  5. Les espèces exotiques envahissantes

 

A ces 5 facteurs d’érosion, se rajoute une conséquence directe du changement climatique, qui se manifeste par un allongement des périodes de stress hydrique, autrement dit « un allongement des périodes où nous serons amenés à manquer d’eau ; où la terre et ce qui y vit manqueront d’eau ». Concrètement, l’alternance de longues périodes de sécheresse et de pluies soudaines et torrentielles posera des problèmes aux usagers de la ressource en eau notamment sur le point crucial du partage de l’eau, le rechargement des nappes ou encore la préservation des continuités écologiques des cours d’eau.

Ces Universités de la Biodiversité, destinées à tous, se placent dans une approche horizontale afin de faciliter le dialogue du plus grand nombre sur des sujets aussi complexes et essentiels que la lutte contre l’artificialisation des sols, la diminution du nombre de zones humides ou la restauration des continuités écologiques des cours d’eau.

Cet espace de discussion et de partage a été l’occasion d’évoquer les actions engagées par les territoires mais aussi par le gouvernement. J’attends personnellement beaucoup des annonces faites dans le cadre des assises de l’eau.

Pour faire face aux défis de la lutte contre le changement climatique et la diminution de la ressource en eau, nous démontrerons que les solutions fondées sur la nature, autrement dit « les actions qui s’appuient sur les écosystèmes » sont essentielles. Il est évident que les réponses à apporter à ces défis dépendent, d’une manière ou d’une autre, du bon fonctionnement des milieux naturels, qu’ils soient terrestres, littoraux ou marins.

Lancement des Universités par les élus du territoire

- Dominique Bussereau, Président du Conseil Départemental ; Ouverture officielle des Universités de la Biodiversité,
- Pierre Froustey, Conseiller Régional des Landes ; Les travaux des commissions engagés sur notre territoire,
- Hervé Blanché, Maire de Rochefort et Président de la CARO ; Le cas du Marais de Brouage,
- Jean-François Fountaine, Maire de La Rochelle et Président de la CDA La Rochelle ; La Rochelle, lauréate du projet TIGA pour devenir un territoire Zéro Carbone à l'horizon 2040.

Table Ronde

Préservation de la biodiversité et de la ressource en eau

L’eau est un marqueur du changement climatique. L’état des cours d’eau, des zones humides et de leur biodiversité en France, les services rendus par ces derniers et la nécessité de les restaurer pour pouvoir préserver les services qu’ils nous rendent gratuitement. 

Guillaume Choisy, Directeur de l'Agence de l'eau Adour-Garonne a pu partager avec nous le constat global sur la ressource en eau en Nouvelle Aquitaine, le rôle de l’agence de l’eau dans la qualité de l’eau (pollution diffuse) et l’expérimentation des Paiements pour Services Environnementaux (PSE) en cours de discussion. Avons-nous raison de nous inquiéter pour les années à venir ?

Jérôme Bignon, Sénateur de la Somme avec qui j'ai rédigé le rapport Terres d'Eau, Terres d'Avenir, est particulièrement impliqué dans l'Association Ramsar France. Il a énoncé les facteurs multiples du mauvais état écologique des cours d’eau et des zones humides. Quel est le diagnostique, qu’est ce qui ne marche pas en France ? Il a pu ainsi développer les solutions fondées sur la nature, les solutions envisageables sur les mérites comparés des mesures incitatives.

Pour revenir à nos territoires, Michel Métais, Président des Réserves Naturelles de France (RNF) a énoncé les outils législatifs et réglementaires disponibles en France (réserves naturelles, trame verte, trame bleue...) qui constituent un corridor écologique propice à la circulation des espèces : sont-ils suffisants et/ou efficaces pour préserver à la fois la ressource en eau et la biodiversité ?

Dominique Chevillon, Président du CESER Nouvelle-Aquitaine a partagé le constat des interlocuteurs précédents, tant sur l’évolution des pratiques, sur l’intensification des conflits d’usage de l’eau, les blocages... Quelles sont les solutions ?

Eric Chaumillon, Professeur Chercheur à La Rochelle Université a clôturé cette table ronde en faisant le lien entre terre et mer : rôle des cours d’eau, du transport des sédiments, les variations des rivières et l’impact sur la biologie marine.

Présentation du Plan Néo Terra

En conclusion de ces Universités de la biodiversité 2019 Pierre Froustey, Conseiller régional de Nouvelle Aquitaine a présenté la feuille de route régionale dédiée à la transition énergétique et écologique.

La Nouvelle-Aquitaine, région la plus vaste de France, avec ses 84 000 km2, est l’un de nos territoires les plus impactés par le changement climatique : augmentation des températures de 1,4°C au cours du XXe siècle, phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents (inondations, tempêtes, érosion, sécheresse…), hausse du niveau de la mer jusqu’à un mètre d’ici la fin du siècle.

Face à ce constat Le Conseil régional a souhaité agir de façon dynamique et systémique contre les effets du dérèglement climatique en se fixant une feuille de route, appelée Néo Terra dont L’objectif est d’accélérer et d’accompagner l’effort de transition en termes énergétique, écologique et agricole .

Articulée autour de 11 ambitions fortes et de 86 fiches d’actions définies, cette feuille de route lance de nombreuses pistes nécessitant des changements radicaux dans les prochaines années :

  • changer le modèle agricole avec une sortie des pesticides et un développement de l’agroécologie grâce à de nouvelles aides afin d’accompagner les agriculteurs dans leur transition ;

  • développer les transports propres, comme les TER qui roulent à l’hydrogène, afin de contrer l’usage trop important de la voiture dans la région ; maintenir les petites lignes ferroviaires

  • stopper l’artificialisation des sols en limitant l’étalement urbain ;

  • atteindre 45% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique qui consiste à répartir les différentes sources d’énergies primaires consommées dans la région.

Au total, 900 millions d’euros vont être consacrés aux mesures entrant dans le cadre de Néo Terra, soit 30% du budget régional pour faire de la Nouvelle-Aquitaine un territoire exemplaire et avant-gardiste en matière de développement durable.

2020

Report en raison du COVID.

2021

Le confinement de l’homme le déconfinement de la nature

 

3e édition des Universités de la Biodiversité, à Rochefort le jeudi 1er juillet, organisées avec la CARO Rochefort-Océan Edition consacré cette année au thème "Confinement de l'homme, déconfinement de la nature". Avec la participation exceptionnelle de Denis Cheissoux, Producteur France Inter CO2 mon amour. Enregistrez dès maintenant dans vos favoris les liens permettant de rejoindre les conférences en ligne : >>> accès aux conférences du…

 

Revoir l'ensemble des conférences des Universités de la Biodiversités sur YouTube

 

Vous avez la possibilité de revoir l'ensemble des conférences sur YouTube « Le confinement de l’homme le déconfinement de la nature » MATIN 8h45 à 9h30 : Ouverture officielle par Barbara Pompili, Ministre de la Transition écologique. 9h30 à 11h : Quelle place donner à la protection des écosystèmes dans le contexte controversé de l’anthropocène ? 11h15 à 12h30 : La place des solutions fondées…

Programme de la 3ème édition des Universités de la Biodiversité et liens de connexion pour suivre les conférences en direct

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