Retour sur la 7e édition des
Universités de la biodiversité
Lorsque l'on parle de jardins naturels, on imagine des jardins magnifiques sans pesticides, respectueux de l'environnement et riches en biodiversité. Comment laisser la nature s'épanouir dans un environnement urbain avec une dose d'intervention humaine mesurée pour garantir les tontes ? Comment permettre à la végétation d'effectuer tout son cycle afin d'offrir refuge et nourriture aux animaux et aux insectes pollinisateurs ? Quelles essences privilégier dans un contexte de réchauffement climatique, résistant à la sécheresse ? Comment créer son jardin naturel chez soi ?
La question de la lutte biologique, celle qui permet aux coccinelles de combattre les pucerons ou l'installation de pièges à phéromones neutralisant les papillons mâles de la pyrale du buis, est également abordée.
Autant de questions que nous avons traité cette année avec de prestigieux invités.
Retour en images
Photos non libres de droit
Extrait - Alain BARATON, Jardinier en chef du parc de Versailles
Extrait - Concert : Jardin « côté intérieur »,
Notre conclusion des UB 2025
Une solution fondée sur la nature :
"La charte du jardin au naturel"
L’idée de base est de laisser des espaces de jardin sauvage, pouvant être semés avec des mélanges spécifiques de plantes locales et sauvages, en créant des effets de lisières à proximité de haies et au niveau des vergers par exemple.
Cela peut se faire dans des endroits un peu isolés du jardin, par exemple derrière une cabane de jardin. Cela permet à la fois de délimiter un micro espace où les tas de branche de taille et le composteur peuvent être intégrés facilement.
Un hôtel à insectes exposé Sud peut compléter l’installation.
Aussi, il est possible de créer un habitat en lien avec une haie séparative composée de plusieurs espèces, caduques et persistantes, idéalement fleuries ou fructifères, qui délimitent l’espace tout en s’associant à des plantes sauvages.
Les eaux pluviales peuvent être récupérées dans un petit bassin planté (espèces hélophytes et aquatiques, nénuphars…) qui constitue un écosystème complet permettant la reproduction de certaines espèces d’insectes et batraciens.
Il rafraichit aussi l’air ambiant en été.
Il serait planté de berges de plantes pour faire de l’ombre et refroidir l’eau. Le mur en pierre sèche est un refuge pour la faune. Ce jardin au naturel peut accueillir, au côté du potager, des plantes aromatiques (thym, romarin, sauge, origan…) attirant pour les pollinisateurs et la cuisine. Certains arbres ornementaux sont des sources alimentaires pour les insectes comme les fruitiers, le tilleul, l’arbre à miel, …
Souvent engazonné, l’espace d’agrément peut être réalisé par exemple avec un mélange à base de trèfles, achillées millefeuilles, bugles rampants et de fétuques rouges pour un gazon assurant sa fonction tout en ayant des fleurs.
Un grand merci à nos intervenants
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Denis Cheissoux, Animateur France Inter – Modérateur de la journée
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Gilles Clément, Jardinier, paysagiste, écrivain – Conférence « Jardiner est-ce résister ? »
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Alain Baraton, Jardinier en chef du parc de Versailles, écrivain, chroniqueur
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Gilles Bœuf, Biologiste – Parain des UB
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Anne Richard, Botaniste – Table ronde « Jardiner en Charente-Maritime »
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Clémence Lerondeau, Refuges LPO – Table ronde
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Philippe Faucon, Ingénieur au CRITT Horticole de Rochefort – Table ronde
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Eric Bourdajaud, Responsable Espaces verts de Rochefort – Table ronde
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Philippe Eppert, Jardinier du Potager du Roy – Table ronde et visite guidée
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Frédérique Malis, Lectrice – Brigade Poétique – Concert « Jardin côté intérieur »
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Christelle Rodriguez, Lectrice – Brigade Poétique – Concert « Jardin côté intérieur »
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Christophe Paillet, Guitariste – Concert « Jardin côté intérieur »
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Philippe Cottin, Flûtiste – Concert « Jardin côté intérieur »
Manifestation labellisée « 50 ans de littoral en commun » du Conservatoire du littoral.